La success story charentaise du digital !

Jeudi 1er Juin, pour les 6 ans de Solicis, nous inaugurions nos nouveaux locaux, au sein de la pépinière d’entreprise du Grand Angoulême. A cette occasion, nous recevions nos partenaires, le maire d’Angoulême ainsi que les journalistes de la Charente-Libre.




« La prochaine fois, on inaugurera nos propres locaux »,
 sourient Arnaud Seguela, Christophe Perier et Fabrice Roux, trois quadras, directeurs associés de la start-up Solicis, spécialisée dans la création de logiciels et applications numériques. Partis de 15 men 2011, pendant à peine deux semaines, ces trois amis qui ont des attaches en Charente ont déménagé dans 30 m2, puis 90 et enfin 140 il y six mois, à chaque fois dans la pépinière d’entreprises du Grand-Angoulême à Saint-Michel.

S’ils doivent sans cesse pousser les murs, c’est que leur petite entreprise qui compte douze salariés se développe à vitesse grand V. « L’équipe a doublé en un an. Entre 2015 et 2016 nous avions fait +40% de chiffre d’affaires […]. Rien qu’au premier semestre 2017, on a déjà triplé ce montant […]» annonce fièrement Fabrice Roux, directeur commercial, devant la petite assemblée réunie jeudi dernier pour l’inauguration des locaux.

« Notre travail commercial paye et le bouche à oreille positif a fait son œuvre », évalue Arnaud Seguela. 25% des clients sont Charentais, 10 % à l’international, le reste ailleurs en France avec de grosses entreprises : DCNS, Alstom, Michelin, Saint-Gobain, Lapeyre, K par K ou Fanuc.

« Notre métier, c’est la transformation digitale des entreprises, explique Fabrice Roux. Imaginez par exemple un agent de maintenance de tramway. Avant il se baladait avec ses classeurs pour connaître les procédures. Nous, nous créons une application pour tablette qui lui permet d’avoir à disposition toute la documentation, mais aussi des plans 3D interactifs, un système façon Skype pour communiquer en direct avec un expert si besoin. En résumé, on augmente ses capacités et on lui fait gagner du temps. » 

La promesse Solicis, c’est de permettre à ses clients, chaîne de télévision, fabricant de sous-marins ou assurances, de travailler mieux et plus vite grâce aux technologies.

25 % du chiffre d’affaires réinvestis en recherche et développement

Solicis a aussi plongé dans la réalité augmentée et virtuelle. « On a par exemple reproduit une usine en réalité augmentée pour permettre de former les ouvriers sans risque ou de tester des aménagements d’espace en minimisant les coûts. » décrit Fabrice Roux, alors qu’un client, joystick à la main et casque sur les yeux, s’entraîne à déplacer virtuellement une machine.

Des solutions très innovantes que Solicis aimerait mettre à la portée du plus grand nombre. « On a constaté que beaucoup de nos clients, dans des domaines très divers, nous réclamaient des solutions assez proches, note Arnaud Seguela. Ça nous a donné l’idée de créer des logiciels plus généraux. Cela permettrait de diminuer les coûts et de rendre ces solutions plus accessibles, notamment à des PME qui n’ont pas forcément les moyens de s’offrir du sur-mesure. »

Pour être toujours à la pointe, Solicis réinvestit 25% de son chiffre d’affaires dans la recherche et développement. « C’est notre terrain de jeu. On y teste toutes les technologies qui sortent pour voir si c’est du sérieux et si ça peut nous intéresser. » L’ouverture d’une antenne à Toulouse avant la fin de l’année est également dans les cartons.

Autant de projets pour lesquels Solicis prévoit d’embaucher trois personnes supplémentaires avant fin 2017, deux ingénieurs et un commercial. « Le recrutement va devenir l’un de nos principaux challenges, assure Fabrice roux. Pas seulement des diplômés, mais des gens passionnés par le numérique. »

© CL – mardi 6 juin 2017

06/06/2017 - Solicis